Encore une de plus... [PV Sophia Milconi]

Depuis plus d'une heure maintenant, Ziva se défoulait dans la salle de sport. Elle en avait tellement bavé ces dernières semaines, qu'elle n'attendait qu'une chose depuis si longtemps, pouvoir reprendre son entrainement. Romain, après avoir regardé ses blessures lui avait dit qu'elle pouvait le refaire, à condition de ne pas forcer, et d'arrêter dès qu'elle sentait que la douleur apparaissait.

Elle était en plein entrainement, en train de frapper un sac de Sable quand une personne fit irruption dans la salle de sport, la déconcentrant. C'était une femme, qu'elle n'avait jamais vu. Elle était grande, fine et élancée. Blonde de surcroit. Le parfait modèle des mannequins américains que l'on pouvait voir dans les magasines. Elle semblait chercher quelque chose. NE sachant quoi faire, Ziva arrêta son entrainement et s'avança vers elle pour l'interpeller.

- Vous cherchez quelque chose ?

La jeune femme parut surprise. S'étant positionnée juste derrière elle, Ziva l'avait fait sursauté en arrivant sans faire de bruit.

- Euh... En fait je suis nouvelle ici et je me suis perdue. Je m'appelle Sophia, Milconi et j'arrive tout droit de Londres.

Sophia ne pû ensuite s'empêcher de faire un comentaire sur la tenue vestimentaire de cette jolie femme brune :

- Très joli votre T-shirt, il fait ressortir vos yeux.

Et c'est pas vrai, encore une autre. C'était la journée apparemment. Après Alex ce matin, voila qu'un deuxième agent arrivait. Elle sourit, l'air de rien.

- Je comprends mieux maintenant. Enchantée de vous rencontrer.

Elle enleva les protections qu'elle avait aux mains, et la tendit à Sophia.

- Officier Ziva David, je travaille ici.

Elle sourit.

"Très joli votre T-shirt, il fait ressortir vos yeux."

Elle se regarda rapidement. Elle avait mit le T-shirt qu'elle poratit durant ses entrainement au Mossad. Un vieux T-shirt qui appartenait à sa sœur autrefois.

- Merci

Elle regarda Sophia.

- Votre tenue vous va bien aussi, mais je ne suis pas sûre que les talons aiguilles soient très pratique sur le terrain.

- Ah bon, dommage... Mais ce n'est pas grave, je vais arranger ça.

Sophia pensa aussitôt que Ziva allait être une amie et pas l'inverse.
La voyant transpirer, elle dit :

- Tu doit être fatiguée, allons nous assoir.

[HS : Il faudrait que tes post sois un peu plus long H, un minimum de 5 ligne sont demandé. c'est Ok, mais trois c'est ricraque , dévellope, en décrivant les sentiments de ton personnage, ou son attitude]

- J'en suis sûre.

Elle sourit, puis Sophia lui proposa d'aller s'assoir, pensant que Ziva devait être fatiguée. Cette dernière sourit, mais accepta tout de même sa proposition.

- Je ne suis en aucun cas fatiguée, mais allons-y.

Elle se déplacèrent toutes les deux vers le banc installé près de l'entrée et s'assirent. Ziva récupéra rapidement son sac de sport, attrapa sa serviette et s'épongea le visage et le coup. Pendant son entrainement, elle n'avait pas retenu ses coups, et avait suer comme personne.

- Tu viens de Londres, c'est bien ça ? J'y suis déjà allé, une très belle ville, même si il y a beaucoup de monde.

-Effecivement, le monde ne manque pas à Londres ! Mais c'était génial. J'habitait à deux pas de Picadilly. Le pied ! Ca va me manquer ! Et dire que j'ai tout plaqué, même mon mec.

Dit Sophia, pleine de nostalgie, rien que de repenser à Londres, ça lui donnai la pêche.

-Et toi, c'était comment ton arrivée ici ? Pas trop dur ?

- Eh bien, on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié.

Elle rit.

- J'aurais gradé contact avec mon petit ami. Même à distance, les relations peuvent être intéressantes.

Sophia lui demanda ensuite si son arrivée ici n'avait pas été trop dure. Elle baissa les yeux pour les focaliser sur ses mains.

- Mon arrivée ici, a été...plutôt difficile.

Elle commençait à ses triturer les doigts.

- Je suis arrivée juste après la mort d'un agent de l'équipe dans laquelle je me trouve actuellement. Il a été tué par un terroriste que je connaissais personnellement. On avait travaillé ensemble quand j'étais au Mossad mais il s'est rebellé plus tard.

En aucun cas elle ne préciserait que ce terroriste était son demi-frère et qu'elle l'avait tuer elle même avec son pistolet...

Lorsque Ziva lui dit qu'elle aurai dû garder contact avec son boyfriend, elle s'empressa de dire :

-Comme dirai le proverbe, loin des yeux, loin du coeur !

Pour la suite, lorsqu'elle lui raconta son arrivée ici, à Washington, Sophia avait l'oeil et a pu remarquer chez Ziva des signes de stress et d'inquitude. Alors, elle répondit :

-Oh, désolé, j'ai été trop loin, il faut que je me reprennes. Et je suis navré pour le décès de votre ami.

Elle était sincèrement désolée pour Ziva.

- Vous avez raison, mais ne connaissant pas les proverbes, je ne les suis pas.

Elle sourit. Elle vu ensuite l'air désolé de la jeune femme.

- Ne soyez pas désolée.

Elle lui sourit.

- Ce n'est pas un ami. Du moins ça ne l'était plus.

Elle préféra changer de sujet.

- Savez-vous dans qu'elle équipe vous serez ?

-Pas vraiment, je sais juste que je suis agent ici, au NCIS. Et, au fait, tu peux me tutoyer.

Sophia était toujours à l'aise avec les gens, ce qui était un gros point fort.

- Eh, à ce qui parait la dirlo est sévère, c'est vrai ?

Elle aimait bien aussi colporter les ragots, ça c'était un point faible car elle allait des fois trop loin.

- Pardon, d'accord je le ferais.

Elle sourit. Puis en entendant comment Sophia avait appelé la directrice, elle se mit légèrement en colère. Jen était une amie, et les petit surnom style dirlo et autre ne lui plaisait pas le moins du monde.

- Pour votre information, la dirlo comme vous l'appelez, est une très bonne amie, alors je vous conseille de ne pas parler d'elle comme ça ! Et Non elle n'est pas sévère enfin, je ne suis pas la plus objective.

Elle se calma rapidement, sentant le malaise de Sophia.

Sentant la colère de Ziva, Sophia se reprit vite.

-Désolé, j'ai tendence à m'emballer trop vite, mais je ne fait que répéter ce que l'on me dit. Je ne le pense pas réellement étant donné que je ne connait pas la directrice.

Elle parlait toujours très vite lorsqu'elle venait de gaffer. Elle s'empressa ensuite de changer de sujet.

-Sinon, ça va en général ?

[HS : Et sinon, pour Jenny, c'est pas vrai, c'est mon personnage. Désolé.]

- Eh bien apprenez qu'il ne faut pas rapporter tout ce qui se dit sans l'avoir vérifié avant, surtout quand c'est sure une personne importante.

Elle vu bien qu'elle n'était pas à l'aise. Cela se confirma quand elle changea de sujet.

- Ça va très bien, mais je ne suis pas sure que l'on se connaisse assez pour parler de chose aussi personnel que ma vie. Restons-en au chose basique.

Ziva ne voulait pas parler d'elle donc autant mettre les choses au point tout de suite.

- Tu as des origines italiennes non ?

-Oui, c'est vrai. Mon père -si on peut appeler cela un père- est un célèbre photographe de mode, Giovanni Milconi. Et ma mère, elle était sa muse, avant ma naissance, elle était aussi italienne et avait 19 ans lorsque je suis née. Actuellement, je n'ai plus de nouvelles d'elle.

Lorsqu'elle parlait de sa mère, elle avait toujours les larmes aux yeux car Sophia avait 5 ans la dernière fois qu'elle vit sa mère.

-Je vais bien devoir retouner en Italie un jour.

- Oh, je comprends, je suis désolée. Tiens.

Elle lui tendit un mouchoir qu'elle venait de sortir de son sac. Son père, le célèbre Giovanni Milconi. Elle ne l'aurait pas cru. Elle l'avait rencontré lors d'une mission pour le Mossad. Il était un témoin d'un trafic d'arme. Enfin il avait prit des photo sans le savoir.

- Je connais ton père, enfin je l'ai déjà rencontré une fois, lors d'une mission. Très hautain, enfin c'est mon avis.

-Ne t'en fais pas, tu peux dire tout le mal que tu penses de mon père. On est en pleine guerre froide tout les deux.

Rien que repenser à son père et Sophia était tellement fière de ne pas avoir suivi son exemple.

-Je lui en veux toujours de ne pas s'être occupé plus de moi. Le seuls que j'avias à l'époque, c'était avec ma nourrice. C'est un lâche.

Elle sourit. Son père était pareil que celui de Sophia. Jamais présent, toujours occupé.

- Je te comprends, j'en connais un autre exactement pareil.

Elle prit la bouteille d'eau qui était dans son sac et en bu une gorgée.

- Si j'ai bien compris, ta mère était modèle. Je suppose que vu ton physique tu as suivi son exemple, je me trompe ?

-Oui, c'est ça mais comme je savais que dans cette profession, c'est soit t'as de la chance et tu réussis soit le contraire, donc en parallèle j'ai fait des études. Je ne regrettes pas d'avoir fait cette carrière mais j'ai évolué depuis. Les gens changent.

Cette dernière phrase lui rapella son ex, qui lui la disais en parlant de son père. Cette pensée lui donna le sourire.

-Je n'ai gardé que les bonnes habitudes, quoi que...

Dit-elle en se pinçant la lèvre et en regardant ses escarping griffés. Elle éclata ensuite de rire.

Elle se joint au rire de Sophia.

- Je ne suis pas sûre que ce sois une bonne habitude maintenant.

Elle regagna son calme.

- Si j'avais pu, j'aurais fait des études, j'en suis sûre.

C'est vrai que cela lui manquait. Elle aurait voulut pouvoir faire des études, mais son père en avait décidé autrement en l'obligeant à rejoindre le Mossad. Même si elle ne regrette pas le choix de son père, elle aurait voulut, à l'époque, avoir le choix.

-Du moment que tu ne regrettes pas se que tu es devenue. On ne pas remonter le temps, dommage...

Sophia pensa alors aux scènes de tortures qu'elle aurai pu alors infliger à son père, elle le détestait vraiment beaucoup, mais bon c'est son père et elle sera toujours liée à lui.

-Et au fait, tu dis si tu en a marre de moi. Tu doit être occupée, non ?

- Je ne regrette pas, de toute façon, je n'arrive plus à m'imaginer autrement, je fais ça depuis tellement d'années, 14 ans si je ne me trompe pas.

Elle lui dit ensuite de lui dire si elle en avait marre. Elle sourit.

- Non je ne suis pas occupé, on n'a pas d'enquête pour le moment, et puis je ne serait pas venu m'entrainer si je n'avais pas de temps à perdre.

-Ok, merci parce que je suis rapidement lassante [ça me rappelle quelqu'un ] et je me suis toujours demandé comment mes amis faisaient pour me supporter.

Elle sourit.

-Tu veux peut-être te changer, non ? Tu as du transpirer.

Ziva sourit. Elle commençait à bien aimer la nouvelle.

- Tu as raison, je vais aller me changer. J'en ai pour cinq minutes, je reviens.

Elle pris rapidement son sac, fourra toutes ses affaire à l'intérieur et parti dans le vestiaire. Elle en sortit rapidement et sourit à la jeune femme en face d'elle, avant de poser son sac par terre et d'enrouler les bandes taché de sang qu'elle utilisait comme protection pour ses mains et ses pieds.

- Et voila, On en était où ?

-Bonne question.

Elle avait déjà eu le temp d'oublier de quoi les deux jeunes femmes parlaient avant. Pendant que Ziva se changeait, Sophia avait pris des photos des lieux avec son portable et les avait envoyé par mails à ses amies de Londres.

Elle rit.

- Vous n'allez pas faire long feu, il va falloir apprendre a avoir de la mémoire, surtout si vous êtes dans l'équipe de l'agent Gibbs, enfin ça m'étonnerai.

Elle rangea ses protection dans son sac et pris ce dernier.

- Vous voulez boire un café ?

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